NDG–
Historique et caractéristiques
Quelques propriétaires terriens dans le territoire
nommé Coteau Saint-Pierre de la nouvelle colonie
de Ville Marie dans les années 1660 ont laissé
leurs marques à NDG. Leurs noms étaient respectivement
: Décarie, Hurtubise et Milot. Le village de NDG
fut établi en 1876 et proliféra grâce
à son ambiance rural – la terre riche produisait
des pommes envoyées en Angleterre et des melons d’eau
très prisés à New York et Boston ;
la laiterie Elmhurst a vu le jour à la fin des années
1870 et a augmenté de 400 acres dans les années
subséquentes, cela même avant l’incorporation
en 1906 et l’annexion à la Ville de Montréal
en tant que « quartier NDG » en 1910. Il y avait
5,000 habitants en 1914, population qui a augmenté
à 30,000 en 1930.
Actuellement NDG se situe au sud-ouest du centre-ville
de Montréal. Ce quartier est entouré par
Montréal Ouest, Côte-St-Luc et Hampstead
au nord, Ville Émard au sud et Westmount à
l’est. NDG se distingue par l’autoroute Décarie,
la falaise St-Jacques et le campus ouest de l’Université
Concordia. Les artères importantes sont St-Jacques,
Sherbrooke Ouest, Monkland, Cavendish, Côte-St-Luc
et le boulevard Décarie.
Côte-des-Neiges
– Historique et caractéristiques
Le Sulpicien et Seigneur de Montréal Dollier le
Casson demanda au géographe royal d’établir
une nouvelle zone au Nord-Ouest de la montagne en 1698,
des deux côtés de la crique du Mont-Royal.
La crique qui n’existe plus avait comme court d'eau
le présent Chemin de la Côte-des-Neiges ;
La configuration est-ouest des rues du secteur (opposé
à l’alignement nord-ouest du reste de l’île)
est le testament de l’orientation de la crique a
l’époque où elle existait. La terre
fertile de la zone permettait le développement
de l’agriculture, et la possibilité de faire
circuler des marchandises grâce aux eaux de la crique
qui attirait également plusieurs tanneurs ; à
partir de 1850 il y a eu plus de 50 opérations
de ce genre et la zone fut reconnue comme le Village des
tanneurs. La zone de CDN fut développée
en retraite rurale (des renards furent chassés
au Montreal Hunt club jusqu’en 1925) et annexée
à la Ville dans les années 1908-1910.
CDN est entouré de Ville Mont-Royal au nord et
Outremont, à l’ouest de Hampstead et NDG,
au sud par Westmount et à l’est par Ville-Marie.
Les principales artères sont le cimetière
Notre-Dame-des-Neiges du côté ouest du Mont
Royal, l’Oratoire St-Joseph et la tour de l’Université
de Montréal. Les principales artères sont
le chemin Queen Mary, le chemin Côte-des-Neiges,
la rue Victoria et Jean Talon.
L’arrondissement CDN/NDG
L’arrondissement a une population de 163,110 personnes
(recensement de 2001), soit une augmentation de plus de
7% au cours des 10 dernières années. CDN/NDG
représente plus de 9% de la population de la Ville
de Montréal et est l’arrondissement le plus
peuplé. 17% de sa population ont 14 ans et moins
et 34.7% sont dans le groupe des 20-39 ans. Les personnes
de 65 ans et plus ne représentent que 14,5% de
la population.
Les habitants nés à l’extérieur
du Canada représentent et 45% de la population
de l’arrondissement ; 37% d’entre eux disent
appartenir à des minorités visibles et 42%
des résidents de l’arrondissement ont une
langue maternelle autre que l’anglais ou le français
; 28% ont comme langue maternelle le français comparé
à 30% pour l’anglais. Par ailleurs, 71% des
résidents de l’arrondissement disent être
à l’aise en français.
Les secteurs majeurs de l’activité économique
de l’arrondissement (1998) sont les commerces de
détail (10%), les services (6%), le secteur de
la santé (25%), l’éducation (19%).
77,033 personnes sont désignées «
actives » (employés ou en recherche d’emploi).
Il y avait en 2002, 9827 personnes qui recevaient l’assistance-emploi.
La vie communautaire de l’arrondissement est partagé
par le Conseil Communautaire Côte-des-Neiges/Snowdon
et le Conseil communautaire NDG. L’arrondissement
possède 2 CLSC (CDN et NDG/Montreal-Ouest), 2 universités
(UdeM, Concordia), et 6 hôpitaux (Hopital Général
Juif, Hopital St Mary’s, Hopital Ste-Justine, Julius
Richardson, Catherine Booth et l’Institut universitaire
de gériatrie).